L'ouverture de la mine de cuivre Rosemont est controversée, son projet conduisant à une situation polarisée. La population locale est divisée sur la proposition de l'entreprise de construire une mine à ciel ouvert dans le comté de Pima dans le voisinage de zones protégés.
A première vue, on pourrait penser que l'opposition entre les protagonistes qui sont engagés dans la discussion du projet serait entre ceux qui prétendent que le projet créera l'emploi et ceux qui insistent sur la préservation des eaux souterraines et de la protection biodiversités. En d'autres termes, la vision globale serait les pro-mine représentée par les défendeurs des intérêts économiques de Rosemont et les anti-mine représenté par les écologistes. Cependant, lorsque l'on considère l'aspect controversé du projet, de nombreux faits méritent d'être particulièrement mis en évidence :
1) Tous les opposants contre le projet Rosemont sont globalement contre l'exploitation minière en Arizona.
2) Différents moyens sont utilisés par les protagonistes d'exprimer leurs arguments à travers les médias / les tribunaux / soutien politique expertise / scientifique
3) l'expertise privée et de l'expertise publique ne parviennent pas aux mêmes conclusions, en particulier en ce qui concerne les questions d'eau et de la pollution. Le manque de précision scientifique et la non-conformité avec le cadre juridique de la société de conseil privé employé par Rosemont sont mis en évidence par l'expertise publique.
4) L'Etat et les organismes fédéraux qui sont engagés dans le processus de prise de décision en désaccord les uns avec les autres sur ce que les impacts environnementaux potentiels de l'exploitation minière seraient, en particulier en ce qui concerne les questions d'eau et de la pollution.
5) l'ensemble de ces autorités ne sont pas le même poids dans le processus de prise de décision (organismes fédéraux tels que l'agence fédéral des forêts, le corps d'ingénierie de l'armé et l'agence de protection de l'Environnement ont tous, de différentes manières, la capacité d'arrêter ou de renverser le projet de Rosemont).
6) La légitimité de la décision d'un permis ne vient pas seulement d'une agence de l'État, mais peut également être confirmée par un tribunal.
7) L'approche des préoccupations environnementales fait partie du projet minier : Rosemont est elle-même définie comme une opération "gerant des mines du 21eme siècle et leader mondial des pratiques minières durables".
Sur ces bases, on peut supposer que les controverses sur Rosemont sont le produit de divergences de vues entre les différents acteurs qui sont en désaccord sur la légitimité des pratiques d'exploitation minière, ainsi que leurs impacts potentiels. L'enjeu est le rôle des pouvoirs publics dans la régulation des questions environnementales. Comme les pouvoirs publics concernés ne partagent pas le même point de vue de ces questions, certains donnent l'approbation de la mine proposée et d'autres sont plus réticents à le faire, le désaccord entre pro-minière et contre-mines augmente. De chaque côté, les médias locaux, l'expertise scientifique, le soutien politique, les tribunaux sont les moyens par lesquels les protagonistes ont tendance à exprimer leurs arguments afin de les rendre légitimes.